Patrimoine de Pommiers

La Commune de Pommiers possède un patrimoine diversifié : monuments cultuel et mémoriel, sentes et ruelles, espaces naturels protégés et la rivière Aisne.

L’église Saint-Martin

L‘église se compose d’une nef, d’un chœur à deux travées, d’un collatéral et d’un clocher. La première travée est de la fin du XIIe siècle ; ses piliers n’ont pas de chapiteaux, mais de simples tailloirsà moulures. L’arc doubleau est de la même époque, alors que les arcs ogives semblent avoir été refaits au XVe siècle et comportent la nervure prismatique. Les deux seconds piliers ont des chapiteaux feuillagés. Les uns représentent des nénuphars ; d’autres, des ceps accompagnés de raisins et de pommes de pin, le tout posé sur des galons perlés.
La deuxième travée est du XIVe siècle, alors que la nef et le petit collatéral datent du XVe siècle. La nef ogivale en berceau, le petit collatéral est bas, sans voûte et couvert d’un toit incliné. Les baies du clocher sont en plein cintre et parmi les massifs sculpturaux qui les ornent, signalons le nénuphar, les damiers et les billettes têtes diamant. [en savoir plus…]

Visite virtuelle de l’église ICI

Le Monument aux Morts

Après les horreurs de la première guerre mondiale de 1914-1918, il fallait un symbole fort pour honorer et pour commémorer ceux qui avaient souffert et perdu la vie pour la liberté ; un symbole perpétuel, pour qu’au fil des générations, hommage leur soit rendu et pour entretenir le devoir de mémoire.
En 1919, une loi d’Hommages aux Combattants fut promulguée et des subventions ont été accordées aux communes pour glorifier les héros morts pour la Patrie sous la forme d’un monument, celui de Pommiers est un Cénotaphe, sur lequel on viendrait se recueillir chaque 11 novembre, jour de l’Armistice de 1918

Par délibérations n° 287 du 00.00.1926 et n° 306 du 00.00.1927 le conseil municipal, sous la présidence de M. Emile HERY, Maire, a choisi l’emplacement, les plans et les fournisseurs.

L'inauguration a eu lieu le dimanche 4 novembre 1928

Les Ponts

De tous les temps, Pommiers a été un lieu de passage sur l’Aisne.

Le Bac de 1746

Le BAIL du Bac de Pommiers du 28 décembre 1746 et l’extrait de la Carte de Flottage de la rivière Aisne établi en 1765 indique qu’un BAC existait à Pommiers. Ces cartes ont été tracées pour améliorer le flottage du bois à destination de Paris qui connaissait une grande pénurie en bois de chauffage et de construction. Le passage du Bac se trouvait environ au niveau de la base nautique actuelle.

1746, 28 décembre Bail du bac de Pommiers et des biens et droits y attachés consenti par l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes de Soissons à Pierre Paillette, d’Osly.
Par devant les notaires du Roy à Soissons soussignez fut présent le sieur Claude Lebœuf, receveur général de l’abbaye royale de Saint-Jean-des-Vignes de Soissons y demeurant, lequel audit nom a reconnu avoir baillé et délaissé par ces présentes à titre de ferme et redevance en argent pour le terme de neuf ans continuels et consécutifs qui commenceront au jour de Saint-Martin d’hiver de l’année mille sept cent quarante-huit et finiront à pareil jour lesdites années accomplies à Pierre Paillette, garçon majeur laboureur demeurant à Osly, et Marie-Madelaine Delacroix, son accordée et prétendue femme, icelle assistée et autorisée de Nicolas Fournival, laboureur demeurant à Pasly, et Marie-Madelaine Moreau, sa femme, auparavant veuve de André Delacroix, beau père et mère de ladite Delacroix, à ce présents, preneurs etacceptants, c’est à savoir le bacq de Pommiers, de trente pieds de long et la largeur à proportion, avec une nacelle servant audit bacq et le droitde passage y attribué.

Item une maison, cour, jardin, eaux et pourprix comme le tout s’étend et comporte, scéant près ledit bacq et consistant en deux selliers, cuisine,grenier au-dessus, couverte de thuille, le tout contenat une verge ou environ, tenant d’un lez à la rue, d’autre lez à Nicolas Grugis, d’un bout pardevant à la rue de la rivière, par derrière au chemin.

[…] Item une pièce d’isle et prez devant ledit bacq contenant cinq septiers ou environ, tenant d’un lez à la rivière, d’autre au chemin commun,d’un bout à Michel Levêque à cause d’acquet de George Vignon, d’autre au chemin de Courtit.

[…] à la charge par lesdits preneurs de faire ou faire faire l’exercice dudit bacq bien et duement sans en rien laisser perdre ny amoindrir des droits dudit seigneur abbé mais bien les maintenir et conserver,d’entretenir ledit bacque et nacelle de toutes grosses et menues réparations et réfections, ensemble les ustancilles y servants tout ainsi que les précédents preneurs y étoient obligés par leurs baux (…) le toutbien et duement pour en fin du présent bail rendre et délaisser toutes lesdites choses en bon et suffisant état espéciallement lesdits bacq et nacelle et ustanciles y servant sujet à visitation qui sera faite àl’amiable autant que faire se pourra.

[…] fait et passé à Soissons és études le vingt huit décembre mille sept cent quarante six aprés midy et ont signés à l’exception desdites Madelaine Moreau et Catherine Denizart qui ont fait leur marquedéclarants ne scavoir écrire ny signer de ce interpellez.
P.M

( Archives Départementales de L’Aisne : H 1236 ) 

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